La succession de Lee Kun-hee, ex-président de Samsung décédé en octobre 2020, va coûter cher à ses héritiers. Pour régler les 9 milliards d'euros de frais de succession ils vont vendre une partie de sa collection d'art.
Des frais de succession très élevés
L'ex-président de Samsung, Lee Kun-hee, laisse à ses héritiers un patrimoine évalué à 22.000 milliards de won soit 16,4 milliards d'euros. Cependant, cet héritage a un coût et les droits de succession sont extrêmement élevés du fait de la fortune de Lee Kun-hee. Ses héritiers vont devoir débourser 9 milliards d'euros.
Pour régler ces frais de succession, ils ont décidé de vendre une partie de la collection d'oeuvres d'art de leur père, dans laquelle on peut trouver des Picasso, des Monet ou bien encore des Gauguin. La collection est évaluée entre 2.000 et 3.000 milliards de won soit entre 1,5 et 2,2 milliards d'euros.
Une partie de cette succession, principalement des oeuvres d'art parmi lesquelles des Marc Chagall, Pablo Picasso, Paul Gauguin, Claude Monet, Joan Miro ou Salvador Dali seront offertes au Musée national d'art contemporain (MMCA). Certains voient cette générosité comme une manière de faire baisser la facture totale des frais de succession.
Des successions qui coûtent cher
Les frais de succession de la famille Samsung font cependant pâle figure en comparaison aux 17,7 milliards d'euros de la succession de Liliane Bettencourt. Estimée à 32,8 milliards d'euros, la fortune de Liliane Bettencourt est taxable à hauteur de 45%.
En France, les frais de succession sont assez élevés et le taux est variable en fonction du patrimoine laissé par le défunt. Le taux est compris entre 5% et 45%. Ces forts taux d'imposition font de la France le pays européen qui taxe le plus ses héritages.