Les archéologues nous ont appris que les sextoys, en particulier les godemichets, étaient utilisés bien avant la civilisation telle que nous la connaissons. Les premiers objets de ce type auraient été découverts en Allemagne. Ils dateraient de 27 000 avant J.-C. Mais sans remonter jusque-là, les représentations de phallus ayant pu être utilisées comme des objets sexuels sont légion dans l’Egypte ancien, la Grèce antique et l’Empire Romain.
Mais le sexe ayant souvent été un tabou, le sextoy est toujours resté un objet caché que peu de personnes avouaient utiliser.
Le sextoy en France aujourd’hui
La boutique en ligne de Dorcel, Dorcelstore, a mené l’enquête sur l’utilisation des sextoys en France. Elle a demandé à l’iFop de faire un sondage auprès des Français et des Françaises et, finalement, il semblerait bien que le Sextoy se soit démocratisé. Alors que seulement 7 % des hommes et des femmes en avaient utilisé un en 1992, 49 % des femmes et 47 % des hommes en ont déjà utilisé un en 2017 selon l’enquête.
Et si les sextoys pour hommes existent et sont également de plus en plus utilisés, c’est vers la gent féminine que l’industrie s’est essentiellement tournée. L’enquête iFop pour Dorcel s’y intéresse d’ailleurs et nous apprend que ce sont les jeunes entre 25 et 34 ans qui sont les plus susceptibles d’avoir déjà utilisé un sextoy (58 % contre 51 % pour les 35-59 ans).
Le sextoy source de bien-être sexuel
Vu comme une perversion, le sextoy est désormais associé au bien-être sexuel et c’est ce qui a fait la différence. 65 % des femmes et 67 % des hommes estiment en effet que l’utilisation d’un sextoy leur permet d’avoir une meilleure vie sexuelle. Cette dernière étant de plus en plus considérée comme importante, par les spécialistes, dans le cadre d’une vie saine et heureuse, le sextoy a changé de statut.
Internet a largement contribué à sa démocratisation : il n’est désormais plus nécessaire d’aller dans les boutiques spécialisées et de se confronter aux regards des passants pour acheter un sextoy. 66 % des Français font ce type d’achats sur Internet. Mais ils sont tout de même 25 % à les acheter en boutique. Ces dernières se sont d’ailleurs adaptées : elles ont abandonné leur image plutôt glauque pour devenir des boutiques branchées où une personne seule ou un couple peuvent aller faire leurs achats sans devoir s’inquiéter du qu’en dira-t-on.
