Le commerce des jouets sexuels est en pleine expansion et on découvre chaque jour des objets destinés au plaisir qui dépassent de loin l'imagination la plus débordante. Mais là, nous avons vraiment touché le fond et, probablement, le summum du ridicule et du mauvais goût. A moins que...
Qui veut coucher avec la Reine Elisabeth II ?
Le marché du sex-toy est un marché à prendre qui pèse aujourd'hui déjà 22 milliards d'euros dans le monde et 15 milliards d'euros en Europe. Que les entrepreneurs s'y jettent corps et âme, cela peut se comprendre. Mais, tout de même, il y a des limites.
Le sextoy Obama peut (presque) avoir un sens. Barack Obama était, il y a encore peu de temps de cela, l'homme le plus puissant de la planète et reste le Président des Etats-Unis d'Amérique. De quoi exciter quelques unes de ces demoiselles. Et puis le prix du sex-toy en question n'était que de 29 dollars, donc ça allait encore.
Mais là, ce n'est pas possible. La Reine Elisabeth II, avec tout le respect qu'on lui doit, manque légèrement de sex-appeal... surtout aujourd'hui. Et puis, n'oublions pas qu'un godemichet ça reste un objet sexuel principalement destiné aux filles donc pourquoi l'avoir choisie elle plutôt qu'un gode « Ryan Gosling » ou « Hugh Jackman » ?
Une œuvre d'art de Shed Simove
Que les puritains et les puristes se rassurent, ce n'est là qu'une « œuvre d'art ». Vendue sur le site Masturpieces.com, très beau jeu de mot soit dit en passant ("Masterpiece" en anglais signifiant "chef d'oeuvre" et "masturbate" signifiant... vous vous en doutez), la Reine Elisabeth II version sex-toy affiche un prix de 99 livres soit 117 euros. L'édition est limitée à 100 exemplaires.
Shed Simone, l'artiste qui a créé ce jouet sexuel, ne manque d'ailleurs pas d'humour. Sa Majesté la Reine s'appelle « Buckingham Phallus » et a des petits surnoms comme « Her Vagesty ». Et puis elle n'est pas le seul sex-toy absurde.
Shed Simove offre aussi un sex-toy « Dracula », « Génie » et « Rabbin ». Tous sont teintés d'humour autant dans les descriptions que dans les noms. Que les anglophones aillent faire un tour sur le site, le plaisir (non sexuel) du calembour est au rendez-vous.