C’est un article du site EurActiv, qui n’est pas franchement réputé pour être anti-européen, puisque c’est évidemment l’inverse !
Et pourtant, il devient difficile de cacher l’échec patent et de plus en plus visible de la « construction » européenne telle qu’elle est menée jusqu’à présent.
L’effondrement du niveau de vie espagnol !
« L’Espagne a le troisième taux le plus élevé de pauvreté infantile dans l’UE après la Roumanie et la Grèce.
Conséquence de la crise économique et de l’austérité, la pauvreté infantile gagne du terrain dans les pays riches selon l’Unicef. Dans le cas de l’Espagne, la pauvreté a atteint presque 40 % de la population infantile, avec une hausse observée de neuf points de pourcentage entre 2008 et 2014.
Si la pauvreté infantile a considérablement augmenté de manière générale, elle a surtout fait un bond – de 56 % – dans les foyers où vivent quatre personnes (deux adultes et deux enfants) avec moins de 700 euros par mois, soit 8 400 euros par an. »
Une pauvreté infantile en augmentation dans les pays dits « riches » qui deviennent pauvres !!
« L’étude remarque que la crise économique et l’austérité qui en découle ont porté un tel coup à la population infantile qu’entre 2008 et 2014, la pauvreté chez les enfants a augmenté de deux tiers dans les pays européens.
Cette hausse a été de plus de 15 points de pourcentage à Chypre, en Islande, en Grèce et entre 7 et 9 points en Hongrie, en Italie, en Irlande et en Espagne.
Aucun pays n’a augmenté ses dépenses en matière d’allocation familiale, et deux tiers d’entre eux ont même réduit les dépenses per capita. En revanche, les allocations octroyées aux retraités ont de manière générale augmenté entre 2010 et 2013″…
Le plus grand transfert de richesse et le plus grand vol en bande organisée !
Nous sommes victimes, vous êtes victimes, et tous ces enfants souffrent d’une maladie très simple à comprendre.
Nous sommes confrontés d’une part au plus grand transfert de richesse jamais vu dans l’histoire du monde entre les pays qui étaient riches et qui deviennent pauvres et ceux qui étaient très pauvres et qui sont devenus un peu plus riches.
Mais cela n’est qu’une face du même problème. À ce transfert de richesse obligatoire que l’on vous a imposé par la mondialisation s’ajoute le plus grand vol en bande organisée au profit des grandes multinationales du totalitarisme marchand.
L’idée n’est pas, et n’a jamais été, d’éradiquer la pauvreté. Ils n’en ont cure !
Non, l’idée c’est de créer une immense caste de gens juste solvables mais suffisamment nombreux pour servir de pompe à profits gigantesque.
L’idée c’est que vous ayez la tête juste un peu hors de l’eau et que la peur de vous noyer vous fasse nager encore et encore jusqu’à l’épuisement total.
C’est pour cette raison-là aussi que la consommation vous aliène et que l’épargne vous libère car elle vous affranchit de cette nécessité que l’on vous impose à pédaler sans fin pour pas grand-chose.
Karl Marx (qui ne disait pas que des âneries) appelait cela… le salaire de subsistance.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae