Le mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) s’étonne que l’Etat soit un aussi mauvais DRH ignorant des bases élémentaires du management.
En effet, les neuf organisations syndicales de la Fonction Publique, les employeurs publics et leur ministère ont signé un accord-cadre prévoyant 3 jours de télétravail par semaine. Sous certaines conditions les fonctionnaires peuvent rester trois mois sans retourner au bureau !
Les fonctionnaires bénéficient d’une indemnité supplémentaire de 2,5 euros par jour avec un maximum de 220 euros par an et du matériel nécessaire au télétravail.
En plus, le fonctionnaire est indemnisé en cas d’accident de trajet si, en télétravail (Et s’il va chez le coiffeur ?!), il dépose ou récupère ses enfants, va sur un lieu tiers pour travailler ou s’il se rend dans son lieu de restauration habituel.
Il faut en revanche se réjouir que les organisations patronales et syndicales aient décidé d’un tout autre accord dans le privé.
Le secteur privé n’imposera pas aux employeurs de recommandations. La décision de mettre en place le télétravail appartient à chaque chef d’entreprise et à son équipe en fonction de son activité et de ses besoins. Le bon sens !
Au moment où l’on se pose la question de nécessaire réforme de la fonction publique s’alignant sur l’efficacité du secteur privé, on est abasourdi de cette nouvelle« mode ».
Par exemple, entre la secrétaire de Mairie et la préposée conseillère des impôts qu’adviendra t-il avec ces trois jours d’absence physique sur le lieu de travail ?
« Les absurdités dans le management du service public nous concernent tous car il est financé par chacun d’entre nous et nous en subissons les avantages et souvent les inconvénients. Les clients que nous sommes sont les otages de cette gestion humaine avant tout permissive ! » : déclare Sophie de Menthon.