Le déficit de la sécu revu à la hausse

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Par Elisabeth Guedel Modifié le 6 juillet 2012 à 4h12

Eco Digest du 6 juillet 2012 (1) – Le "trou" de la sécu sera plus important que prévu. La sécurité sociale a mis ses comptes à jour et a revu à la hausse ses prévisions pour cette année : le déficit du régime général ne sera pas de 13,8 milliards d’euros, comme il était prévu dans son budget 2012, mais de 15,5 milliards. Cette révision tient compte de la revalorisation du smic et de la retraite anticipée pour ceux qui ont travaillé avant l’âge de 20 ans, nouvelles mesures du gouvernement Ayrault. Toutefois, en tenant compte des nouvelles recettes, le déficit ne devrait atteindre "que" 14,7 milliards d’euros. C’est toujours mieux que l’an dernier (17,4 milliards d’euros) mais la réduction du déficit est plus lente et plus difficile que prévu.

Les Français pas convaincus de l’efficacité des mesures prises par le gouvernement : 53 % d’entre-eux pensent qu’elles n'auront aucun effet ou auront des effets négatifs, contre 36 % qui estiment au contraire qu’elles auront des effets positifs, selon un sondage TNS Sofres pour le cabinet Taddeo, avec Europe 1 et Les Echos. Un sondé sur cinq seulement pensent que la situation économique va s’améliorer en France. Pourtant, sur les mesures sont globalement jugées positives, notamment le gel des dépenses de l'État pour trois ans, l’imposition à 75 %, le blocage des loyers et la retraite à 60 ans.


- Sept offres pour Doux. Les candidats à la reprise du groupe volailler breton avaient jusqu’à jeudi soir pour déposer leur dossier. Le tribunal de commerce de Quimper va maintenant les examiner et donnera le nom du repreneur le 16 juillet. Mais le ministère du Redressement productif a d’ores et déjà jugé les différentes propositions insuffisantes et demandé aux candidats de les améliorer.

Arnaud Montebourg a un nouveau dossier sur son bureau : celui de Sanofi. Le groupe pharmaceutique va réorganiser ses activités en France et, selon les syndicats, cela se traduira par la suppression de 1 200 à 2 500 emplois, sur les 28 000 postes de l’Hexagone. La direction n’a pas donné de chiffres, ni même parlé d’impact sur l’emploi. Mais en début d’année, le groupe avait annoncé un plan d'économies de 2 milliards d’euros en quatre ans.

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