Une nouvelle difficile à avaler pour le gouvernement en prise avec l'augmentation du nombre de chômeurs en France…
Et parmi ces 100 000 emplois, les principales pertes sont à dénombrer en particulier du côté de l'intérim qui fait état de 61 000 pertes, soit 10,7 % de ses effectifs. Ces données définitives, bien plus pessimistes que les données provisoires portent sur l'an dernier et ont été révélées ce mercredi 13 mars par l'Insee.
En effet, l'Institut national de la statistique et des données économiques a revu à la baisse les estimations publiées mi-février, au sujet de l'emploi en France. Dans le détail, l'économie française a supprimé 44 600 postes lors du dernier trimestre 2012, et 46 000 au troisième trimestre. Le nombre total d'emplois détruits en 2012 se monte alors à 99 500.
On est loin des 66 800 postes annoncés dans un premier temps. Avec l'intérim, c'est l'industrie qui est également durement touchée avec une suppression de 29 400 emplois sur 2012. Le bâtiment fait également état d'une suppression importante de postes avec 13 800 emplois détruits.
La seule bonne nouvelle de ce bilan bien sombre est pour les secteurs non-marchands qui de leur côté ont créé pas moins de 22 000 emplois l'an dernier. Pas de quoi se réjouir pourtant quand on sait que le nombre de chômeurs en France est actuellement d'environ 3,169 millions. Selon les économistes il faudrait créer 30 000 à 40 000 postes chaque trimestre de l'année 2013 pour espérer stabiliser cette hausse...