Nous dégradons notre environnement, et cela affecte notre santé. Un cercle vicieux dont il sera très dur de sortir ! Un cancérologue publie un livre choc à ce sujet, intitulé Comment naissent les maladies (éd. Les liens qui libèrent). D’après lui, c’est notre environnement qui nous rend malades.
Cancer et planète
"Si dans les vingt ans à venir, on prévoit 22 millions de cas de cancers par an, c’est, de façon prédominante, dû à une dégradation de l’environnement", affirme le cancérologue Dominique Belpomme dans un entretien à Télérama. D’après lui, 70 à 90 % des cancers seraient d’ailleurs liés à l’environnement.
Il n’est pas le seul à le dire.
Comme l’explique le site internet de l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (INPES), en santé publique, l’environnement est aujourd'hui considéré comme l'ensemble des facteurs pathogènes "externes" ayant un impact sur la santé (substances chimiques toxiques, radiations ionisantes, germes, microbes, parasites, etc.), par opposition aux facteurs "internes" (causes héréditaires, congénitales, fonctionnelles, lésionnelles, psychosomatiques, etc.).
La santé environnementale est alors l’ensemble des effets sur la santé de l’homme dus à ses conditions de vie (expositions liées à l’habitat et/ou expositions professionnelles par exemple, nuisances tels que le bruit ou l’insalubrité), la contamination des milieux (eau, air, sol, etc.) et aux changements environnementaux (climatiques, ultra-violets, etc).
L'environnement, la clé d'une meilleure santé
En fait, rien de nouveau sous la lune : dès 1999, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que "l'environnement est la clé d'une meilleure santé".
Chaque jour, on en découvre un peu plus sur l’impact de la dégradation de notre planète sur notre santé. Ainsi on commence à prendre conscience que les pesticides pourraient avoir un lien avec la survenue de l'autisme. Dans les régions agricoles, le nombre d’enfants autistes est en forte hausse.
Les chercheurs ont découvert que les risques d'autisme étaient d'autant plus élevés que le contact avec les pesticides se faisait au deuxième et au troisième trimestre de la grossesse. Le développement du cerveau du fœtus pourrait être particulièrement sensible aux pesticides.