Comment élever, seule, ses enfants, sans y laisser sa santé ? Le défi est immense. Aussi n'est-il pas étonnant que les mères célibataires aient plus de risques que les autres de développer certaines maladies après 50 ans. C'est du moins ce qu'affirment les résultats d'une récente étude américaine sur la monoparentalité dans différents pays développés, publiée dans le journal of epidemiology of health.
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En soi, il n’est pas étonnant d’apprendre que les mères célibataires s’épuisent pour jongler, en solo, entre vie professionelle et vie privée. Jusqu’à y laisser parfois leur santé.
D’après l’étude, l’état de santé des mères célibataires varie en fonction du pays où elles habitent et des politiques sociales et familiales mises en œuvre. Ainsi les femmes qui souffrent le plus de la monoparentalité sont les mères anglaises, américaines, danoises et suédoises, du moins dans le monde occidental.
Une santé plus fragile
Parallèlement, les femmes mères avant 20 ans, celles qui élèvent leur enfant seule depuis plus de 8 ans et les divorcées auraient plus de risque d’avoir une santé fragilisée après 50 ans.
D’après l’étude, 1 femme américaine sur 3 est un parent isolé avant 50 ans. En comparaison, 1 Française sur 5 est une mère célibataire, en Suède et au Danemark ce sont environ 2 femmes sur 5.