Est-ce le début d'une catastrophe industrielle pour Samsung ? Le fer de lance du constructeur pour cette fin d'année, le Galaxy Note7, ne cesse de rencontrer des problèmes de fiabilité. La batterie surchauffe et prend feu, y compris lorsque l'appareil n'est pas branché au courant.
Ces problèmes de combustion spontanée ont poussé Samsung à orchestrer un rappel de 2,5 millions de Galaxy Note7 vendus dans une dizaine de pays début septembre. Une opération qui se chiffre en plusieurs milliards de dollars, sans compter les dommages sur l'image de marque… mais voilà, ce n'est pas terminé : trois nouveaux cas de surchauffe sont apparus dans l'actualité cette semaine aux États-Unis. Et le problème pour Samsung, c'est qu'ils concernent des Note7 de remplacement.
Des combustions spontanées inquiétantes
Ces Galaxy Note7 n'auraient pas dû exploser : leur batterie ne devaient pas présenter les problèmes de surchauffe des premiers modèles. Mais voilà, il y a visiblement un souci de contrôle qualité du côté de Samsung. Le premier cas a forcé à l'évacuation d'un avion ; le second a failli blesser une adolescente de 13 ans ; enfin, le troisième cas a obligé son propriétaire à se soigner pour une bronchite aiguë.
Menaces de poursuite en justice
Dans ce dernier cas, Samsung a donné la fâcheuse impression de verser dans le cynisme mal venu : le SMS intercepté d'un responsable de l'entreprise demandait s'il fallait « temporiser » l'affaire, ou laisser l'utilisateur continuer de menacer l'entreprise (il a l'intention de porter plainte). Au delà, les autorités américaines pourraient tout simplement demander l'arrêt de la commercialisation de l'appareil, signant son arrêt de mort.