Le conglomérat Sud-Coréen n'aura pas échappé à la sanction boursière : le rappel massif de tous les appareils de son dernier modèle haut-de-gamme, le Galaxy Note 7, a miné la confiance des investisseurs. Entre le coût du rappel et le risque de voir les ventes du nouveau modèle s'effondrer, surtout qu'Apple a sorti son dernier né de la gamme des iPhones, la fin de l'année 2016 s'annonce sombre pour Samsung.
L'action Samsung chute de près de 10 % en deux jours
L'annonce a été faite le 2 septembre 2016 : à la suite de problèmes de batterie conduisant à l'explosion du téléphone, Samsung annonçait rappeler l'intégralité des Galaxy Note 7 vendus dans le monde. Les ventes n'ayant été ouvertes qu'en Asie et aux Etats-Unis, le rappel concernait 2,5 millions d'unités.
Désormais, Samsung conseille surtout de ne pas utiliser le téléphone, preuve que le problème technique inquiète et serait plus répandu qu'initialement prévu. C'est ce détail qui a fait s'effondrer le cours de l'action en Bourse : vendredi 9 septembre 2016 l'action chutait de 3,9 % à la clôture. Lundi 12 septembre 2016, la situation ne s'est guère améliorée : l'action chute à nouveau de 7,6 %.
Un rappel mondial qui risque de coûter 1 milliard de dollars ?
Si l'action chute en Bourse, c'est à cause du coût du rappel de ces 2,5 millions d'unités. Les premières estimations parlent d'un coût, entre rappel, remboursements et réparations, qui pourrait atteindre le milliard de dollars, du jamais vu. Déjà qu'un tel rappel global est une première dans le domaine de la téléphonie mobile.
Avec sa chute en Bourse, Samsung a perdu en deux jours 19 milliards de dollars de capitalisation. Un véritable coup dur : Apple, son grand rival, a dévoilé le 7 septembre 2016 son dernier iPhone et pourrait lui voler des parts de marché avec les fêtes de fin d'année qui s'approchent.