L'aéroport Toulouse-Blagnac confirme l'implantation de Ryanair et l'ouverture de 11 nouvelles lignes au départ de la ville rose, en octobre 2019 avec deux avions stationnés et 60 emplois créés.
La compagnie aérienne low cost Ryanair ouvrira à l'automne 2019 une base à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, avec de nouvelles liaisons à la clé. Celles de Bordeaux et Marseille seront renforcées, avec respectivement 23 et 16 nouveautés.
Ryanair investit 200 millions de dollars à Toulouse pour y accueillir un million de passagers
Le directeur commercial de la compagnie irlandaise, David O'Brien, a déclaré « Nous sommes ravis d'annoncer un investissement de 200 millions de dollars dans la troisième base française de Ryanair à l'aéroport de Toulouse, qui fournira 1 million de clients par an et créera 60 emplois de pilotes et d'équipages de cabine Ryanair ».
Outre ces 60 emplois annoncés, la compagnie compte jusqu'à 750 postes aéroportuaires supplémentaires qui pourraient être créés indirectement par cette implantation, peut-on lire sur le communiqué de Ryanair.
Onze nouvelles lignes ajoutées aux neuf existantes
Dans le détail, deux Boeing 737-800 de 189 sièges y seront basés, permettant l’ajout de onze nouvelles lignes aux neuf existantes. Ryanair desservira Alicante (2 vols par semaine), Brest (3 par semaine), Budapest (2 par semaine), Lille (1 quotidien), Luxembourg (3 par semaine), Marseille (1 quotidien), Oujda (2 par semaine), Palerme (2 par semaine), Porto (3 par semaine), Tanger (2 par semaine) et Valence (2 par semaine).
Encore une nouvelle base française donc après celles de Marseille et de Bordeaux qui ouvriront toutes les deux en avril 2019, qui permettent notamment à la compagnie d'y faire stationner ses avions et d'y domicilier son personnel ainsi que de proposer plus de fréquences de vols et de meilleurs horaires, notamment pour les premiers vols du matin.
Mais ces belles annonces ne doivent pas faire oublier que Ryanair est en souffrance : Les bénéfices que l’entreprise tirera de son activité durant son exercice fiscal en cours (débuté en avril 2018 et qui s’achèvera fin mars 2019) seront moins élevés que prévus : ils devraient s’établir entre 1 et 1,1 million d’euros, au lieu des 1,35 milliard prévu au début de l’exercice.