« Nous avons les moyens de vous faire payer » pourraient dire les banquiers russes. Surtout si parmi ces moyens il y a la saisie de votre animal domestique à fourrure : le chat. Très populaires en Russie où ils sont synonymes d'avenir radieux et porteraient chance, les chats sont maintenant devenus un moyen de pression pour faire payer les dettes.
Un british shorthair pris en otage
Pour l'instant ce n'est arrivé que trois fois mais si ça fonctionne ça pourrait devenir la nouvelle mode chez les huissiers russes : la menace de saisie du chat. En attendant ce n'est pas une blague : c'est arrivé dans la ville de Novosibirsk.
L'occupant de l'appartement dans lequel ont débarqué les huissiers devait 12 000 roubles, soit environ 172 euros. Mais la personne en question n'avait rien de valeur dans son appartement. Les huissiers ont toutefois, en fouillant bien, trouvé un chat de race British Shorthair ainsi que trois chatons. Ils ont menacé de les saisir si les dettes n'étaient pas réglées... Il semblerait que ça ait marché.
Même scénario, autres villes : En Sibérie, dans la région de Tomsk, les huissiers ont menacé une femme d'affaires de saisir quatre chatons de type Scottish Fold si elle ne payait pas ses dettes... là aussi elle se serait exécutée.
Enfin, toujours en Sibérie mais dans la région de Krasnoyarsk, ce sont un British Shorthair et un... lapin qui ont été saisis par la justice.
A noter, néanmoins, que tous les chats qui ont intéressé les huissiers étaient des chats de race, donc d'une grande valeur. Mais tout de même ce n'est pas une raison pour maltraiter des animaux et de menacer de les arracher à leur foyer.