Sortira ou sortira ? Selon Libération, Robert Peugeot, PDG de la holding familiale FFP qui détient 19% de PSA, souhaite que la famille sorte de l'automobile en vendant cette activité à General Motors et achève de transformer la holding en fonds d'investissement. Une information démentie par l'intéressé lui-même peu après sur le site Les Echos. « Robert Peugeot dément formellement l'information selon laquelle il souhaiterait voir la famille Peugeot sortir de l'automobile. La famille est solidaire, il n' y a aucune dissension", rapporte le site d'information économique.
Selon Libération le rapprochement avec Général Motors aurait fait l'objet d'un conflit au sein de la famille Peugeot entre Robert et son cousin Thierry, président du conseil de surveillance de PSA. « Ce conflit a failli faire une victime : le PDG de PSA Philippe Varin. Selon Challenges, Thierry Peugeot a voulu le débarquer il y a deux semaines au prétexte qu'il irait trop loin avec GM. Avant d'en être dissuadé par ses cousins », rapporte le quotidien.
Une info qui tombe à pic quand le même jour, on apprend que Jean-Marc Ayrault à demandé à PSA "de ne pas distribuer, pendant que le groupe ne s'est pas redressé, de dividendes, de stock options, d'achat d'actions, ce qui serait un scandale, et de tout concentrer sur le redressement de l'entreprise". En échange de quoi l'Etat s'engage à soutenir la banque de l'entreprise à hauteur de 7 milliards d'euros sur trois ans. Des conditions acceptées par Peugeot. "Il a été décidé, pendant la période de la garantie de l'Etat, de ne pas procéder à des distributions de dividendes ou à des rachats d'actions, et de ne pas attribuer aux membres du directoire d'options de souscription ou d'achat d'actions ni d'actions gratuites", indique l'entreprise.