La fin des célèbres "frais d'itinérance" (roaming en anglais) régulièrement critiqués car souvent excessifs, sans compter les problèmes pour les personnes habitant proche des frontières qui captent parfois un réseau étranger sans pouvoir y faire grand-chose, aura bien lieu en 2017. Mais la Commission Européenne ne veut pas que les consommateurs en profitent et pense donc à protéger les opérateurs.
Ne pensez même pas à prendre un forfait à l'étranger
Tous les frontaliers y ont bien évidemment déjà pensé : si le forfait d'un opérateur étranger est moins cher qu'un opérateur de son pays et que les frais d'itinérance n'existent plus alors rien ne les empêcherait de prendre ce forfait moins cher et téléphoner de leur pays. C'est une idée qui fonctionne surtout lorsque leur pays ne propose que très peu d'abonnements et fonctionne encore beaucoup par cartes rechargeables, comme en Italie.
Malheureusement pour ces petits malins, la Commission européenne y a pensé aussi (peut-être car quelques élus en ont parlé dans les couloirs ?). Elle va donc bloquer cette possibilité. Dans un communiqué publié mardi 6 septembre 2016, elle précise que les opérateurs pourraient être autorisés à facturer du roaming au-delà d'une certaine durée.
De même, pour la data, le roaming ne serait supprimé que jusqu'à une certaine quantité de données consommées, une quantité calculée en amont.
Le choix sera donné aux opérateurs... les consommateurs devront être vigilants
La Commission européenne veut ainsi protéger les opérateurs des abus possibles de la part des consommateurs car "de telles situations pourraient avoir un impact négatif sur les prix domestiques et au final sur tous les consommateurs." Mais chacun sera libre de ses choix.
Ainsi, si un opérateur ne veut pas facturer de roaming du tout ou qu'il veut proposer des forfaits sans aucun roaming, il sera libre de le faire. Au consommateur la tâche de bien surveiller les actions de son opérateur et à ce dernier d'être clair sur ce qui sera facturé ou non.