Une étude publiée par Vigeo Eiris se penche sur l’investissement des grandes firmes cotées sur les questions de droits humains, sociaux et environnementaux des sous-traitants et de leur chaine d’approvisionnement. Pas directement responsables de leurs partenaires et fournisseurs, les grands groupes ont un pouvoir non négligeable sur leurs engagements.
Par communiqué, Vigeo Eiris, spécialiste des questions de RSE, fait le bilan d’une étude qu’elle vient de publier sur les grandes firmes cotées et l’intégration du respect des droits humains, sociaux et environnementaux de leurs partenaires et fournisseurs.
« Les entreprises ont été évaluées au regard des engagements affichés par leurs directions, des processus managériaux qu'elles mettent en place et des indicateurs au moyen desquels elles rendent compte de leur volonté et de leur capacité à prévenir les situations de violation ou de complicité de violation des conventions et des normes sociales et environnementales internationales dans la sélection de leurs fournisseurs et la gestion de leurs chaînes de sous-traitance » explique le texte.
Une responsabilité indirecte
Les cas de scandales légitimes causés par des fournisseurs de grands groupes ou des sous-traitants souligne un principe largement partagé dans l’opinion public : les grandes entreprises sont en partie tenues responsables du comportement de leurs chaînes internationales d’approvisionnement et de sous-traitance. Et si ce dernier point est discutable, les multiples scandales et controverses montrent que les dirigeants ne peuvent ignorer la question.
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