Les propriétaires qui, pour une raison ou une autre, ont un appartement ou une maison vide dans les grandes villes françaises vont devoir se préparer : les taxes vont augmenter. Une décision quasiment généralisée qui vise, selon le journal Les Echos qui dévoile l’information le 19 février 2018, à lutter contre les appartements ayant pour but de devenir des locations touristiques.
Vers une hausse de la surtaxe d’habitation en 2019
Pas question pour ces villes de créer de nouveaux impôts et de pénaliser leurs habitants : elles ont une manière très simple de ne cibler que les résidences secondaires. Il s’agit de la surtaxe sur la taxe d’habitation. Les propriétaires de logements vides payent en effet la taxe d’habitation comme s’ils résidaient dans l’appartement en question.
Certaines communes pratiquent même la surtaxe d’habitation : la taxe d’habitation est augmentée pour les logements qui sont reconnus comme étant une résidence secondaire, soit des logements vides à l’année. Selon le journal Les Echos, de nombreuses communes vont profiter de la nouvelle année pour augmenter cette surtaxe puisque cela leur a été permis par l’Assemblée Nationale.
Jusqu’à 60 % de surtaxe pour les résidences secondaires
Ce qui risque de faire râler les propriétaires c’est surtout l’augmentation de la surtaxe d’habitation prévue par les communes. À Paris elle est de 60 % depuis fin 2016 et désormais ce sont Nice et Bordeaux qui pourraient s’y coller : c’est en tout cas ce que semble savoir le journal Les Echos.
La ville de Bordeaux, notamment, prévoit une augmentation pour permettre aux étudiants de trouver un logement. Car l’idée sous-jacente à cette augmentation de la surtaxe d’habitation sur les résidences secondaires est simple : les maires veulent lutter contre les locations touristiques telles que AirBnb.
En augmentant la surtaxe d’habitation les communes réduisent le risque qu’un propriétaire préfère louer sur les plateformes Internet plutôt que louer à un étudiant ou une famille.