On l'avait presque oublié et voilà qu'il refait surface : le scandale du Diesel est de retour et cette fois ce n'est pas Volkswagen qui serait en cause mais Renault. La Direction de la Répression des Fraudes aurait perquisitionné les locaux du constructeur français qui a toujours nié avoir fraudé concernant les émissions de gaz polluants. La Bourse n'a pas vu la chose d'un bon oeil.
La DGCCRF embarque des ordis... l'ombre du scandale du Diesel
Les perquisitions ont été menées à l'improviste par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) jeudi 7 janvier 2016 mais l'affaire n'aurait été rendue publique que ce jeudi 14 janvier 2016. Personne ne sait encore de quoi il en ressort exactement.
La DGCCRF et Renault n'ont pas voulu commenté l'information de l'AFP qui aurait eu vent des perquisitions par le biais des syndicats. En particulier de la CGT qui aurait déclaré que les agents ont perquisitionné "différents sites Renault". Ce qui inquiète c'est la nature de ces sites : parmi eux il y a également le centre d'ingénierie de Lardy qui s'occupe justement des émissions des moteurs (entre autres).
La CGT supposerait donc que La DGCCRF soupçonne Renault d'avoir fraudé aux tests des émissions... comme le clamait une association quelques mois après le scandale ayant frappé Volkswagen en septembre 2015.
La Bourse s'emballe et Renault plonge
La peur d'un scandale de dimensions égales à celles de Volkswagen a pris de court la Bourse de Paris. A la suite des révélations de l'AFP le titre de Renault faisait un plongeon historique de plus de 20%.
L'inquiétude qui plane désormais est celle de voir Renault risquer des amendes... même si on ne sait toujours pas les raisons précises de ces perquisitions.