Plutôt que de laisser ses véhicules dormir sur le parking du concessionnaire, Renault a eu l’idée géniale de les proposer à la location ! Les habitants, les touristes et même les entreprises et collectivités locales pourront en profiter.
Réserver sa voiture sur internet
Renault Mobility avait présenté au Mondial de l'auto son offre basée sur une solution interne adaptée de son système de navigation R-Link.
Jeudi 9 février 2017, le constructeur a inauguré à Châteauroux un tout nouveau service : l'autopartage, des véhicules disponibles à la location, 24h/24 et 7j/7, via un site internet.
C'est la première fois qu'un tel système est lancé dans une ville de taille moyenne. Après Paris, Besançon, Marseille, Lille, Strasbourg ou bien encore Lyon, Châteauroux a désormais aussi son système d'autopartage.
Le principe est simple : des véhicules sont garés en divers points de la ville (à l'aéroport, devant l'office de tourisme, en face de la gare routière, et dans la rue) et accessibles à la location via un site internet (renault-mobility.com).
La location coûte 7 € de l'heure, 5 € en soirée après 20h. Il existe des forfaits jour (24h : 60 €), nuit (de 20h à 7h : 35 €) et week-end (du vendredi au dimanche : 108 €).
Un pari sur l'avenir
Le service existe déjà dans une vingtaine de villes en France. Mais à Châteauroux, où contrairement aux grandes villes la plupart des ménages disposent de leur propre véhicule, quelles sont ses chances de succès ?
« C'est un pari sur l'avenir, assure le directeur de la concession Renault de la zone, Philippe Joulaud, pour qui l'objectif n'est pas la rentabilité immédiate. Les modes de consommation évoluent, aujourd'hui les gens utilisent de plus en plus leur smartphone. On voulait offrir des véhicules accessibles 24h/24, 7j/7 ».
Ce système d'autopartage ne s'adresse pas qu'aux habitants de la ville. Les touristes sont aussi visés, tout comme les entreprises et les collectivités locales, que Renault a commencé à démarcher.
« Il peut y avoir plusieurs collaborateurs qui ont besoin d'un véhicule mais pas tout le temps. Donc, il pourrait être partagé plutôt qu'attitré à une personne. On sent ce besoin chez les entreprises mais aussi chez les collectivités locales » explique ainsi Philippe Joulaud.