Les stagiaires sont souvent exploités par des entreprises sans scrupules mais bientôt la chose devrait changer. Car les stagiaires seront mieux protégés et mieux rémunérés à la suite du vote de la proposition de loi réformant leur statut. Entre autres choses, leur salaire sera relevé de 90 euros par mois et ce dès le premier mois de stage.
Une indemnisation relevée dès un mois de stage
Les stages en entreprise sont parfois nécessaires pour terminer un cursus mais, jusqu'à aujourd'hui, si le stage ne dépassait pas deux mois, le stagiaire n'était aps rémunéré. Du coup, bon nombre d'entreprises ne prenaient que des stagiaires durant 7 semaines afin d'avoir un travail fourni gratuitement.
Après le vote de la nouvelle loi ce ne sera plus possible car les stagiaires seront rémunérés dès que leur stage dure plus d'un mois révèmle journal Les Echos. Ce sont les sénateurs qui ont proposé ce changement lors de leur examen de la loi. Le texte devrait être de nouveau voté à l'Assemblée Nationale pour une adoption définitive le 12 juin prochain.
Mais le grand changement surviendra au niveau de la rémunération du stagiaire. Actuellement, un stagiaire qui a un stage qui dure plus de deux mois ne touche que 436,05 euros. Lorsque ce texte sera définitivement adopté sa rémunération mensuelle passera à 523,36 euros nets. De plus, toujours selon Les Echos, le stagiaire aura accès aux tickets restaurants et aux restaurants d'entreprise. Toutefois, il n'es tpas encore clair si cette nouvelle rémunération sera effective dès la rentrée 2014.
Le nombre de stagiaires limité à 10% des effectifs
L'autre révolution dans ce texte de loi est la limitation du nombre de stagiaires pour chaque entreprise. Dès la rentrée, les entreprises ne pourront pas avoir plus de 10% de stagiaires dans leurs effectifs.
Mais cette limitation ne s'applique que pour les entreprises au-delà de 30 employés. Les TPE qui ont moins de 30 salariés auront droit à un quota fixe de 3 stagiaires maximum. Toute entreprise qui ne respecterait pas ces limitations s'expose à des sanctions.