Accord entre Google et les éditeurs de presse pour la rémunération des contenus

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 1 février 2013 à 19h27

Les négociations devaient s'achever fin décembre, puis, obtinrent un mois de rab. On ne s'y attendait plus et pourtant c'est fait, ou "ce serait fait" : Google et les éditeurs de presse auraient trouvé un accord pour la rémunération des médias français repris par Google News.


On attend d'en savoir plus ce soir ou dans le week-end, mais les médias qui étaient installés à la table des négociations pour représenter -en théorie- tous les autres, eux, semblent savoir. Curieusement, c'est sur les Echos.fr et Le Point.fr que l'info est sortie en premier ce vendredi soir. Et ce sont eux justement eux qui négociaient pour les autres (avec le Figaro et le Nouvel Obs), ou tout au moins, pour les médias dit "IPG", d'intérêt politique et général. [NDLR : Economie Matin a été reconnu "IPG" par la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse en septembre 2012].

D'après les premières fuites (notamment celles du Monde, mi-janvier), on parle d'une enveloppe annuelle de 50 millions d'euros, qui pourrait prendre la forme d'achat d'espace publicitaire par Google sur les médias concernés. Pourquoi de l'achat de publicité, et non le versement de droits d'auteurs, ou dérivés ? Parce que Google se refuse pour le principe à reverser des droits, ce qui d'ailleurs, poserait aussi des problèmes aux médias eux-mêmes, probablement obligés de partager avec leurs journalistes, même si les contrats de travail prévoient déjà normalement le versement de droits pour l'usage sur Internet de leurs papiers.

L'autre intérêt de la publicité comparé au versement de droits d'auteur ou dérivés, ou encore à une taxation, c'est que Google, en achetant des pages de pub ou des bannières, a tout de même un service en retour de son argent : encore plus de visibilité et de notoriété ! Acheter de la pub n'est pas non plus comptablement percu comme un impôt.

Une conférence de presse commune entre le président de la République et le patron de Google, Eric Schmidt, a eu lieu ce soir, présentant les détails de l'accord

Tous les détails de l'accord ici sur Economiematin.fr

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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