La guerre des frites n’aura pas lieu. Les représentants des 28 États membres ont renoncé à modifier les méthodes de cuisson des frites dans l’Union Européenne, ce qui aurait été une catastrophe pour l’industrie belge de la frite. Ils se sont contentés de fixer une température maximum de cuisson. Pour protéger la santé des Européens !
A la rescousse de la frite belge
« La frite belge est sauvée ! L'Europe a entendu la Belgique ! » s’est enthousiasmé Willy Borsus, le ministre belge de l'Agriculture sur Twitter. Lui et ses concitoyens peuvent en effet pousser un ouf de soulagement.
La proposition qui vient d’être adoptée vise à réduire la présence dans les aliments de l’acrylamide, une substance cancérigène bien connue, présente notamment dans les frites. Pour cela, il suffit de ne pas cuire les pommes de terre à une température supérieure à 120 degrés.
Pas de changement drastique
Mais les méthodes de cuisson traditionnelles, elles, pourront rester les mêmes. La baisse du taux d'acrylamide, décidée par les Etats membres, n'entraîne pas d'obligation de blanchir les frites avant de les cuire, bien que la technique soit recommandée.
Au-delà de son aspect purement anecdotique, ce nouveau règlement vise à réduire la présence de l’acrylamide, une substance cancérogène présente dans notre alimentation.