En à peine quelques mois, le gouvernement est parvenu à saper en profondeur les fondations de l'impôt sur le revenu. Il n'était certes pas parfait, mais globalement accepté par les contribuables français. La loi de Finances 2014 change complètement la donne.
Il y avait eu les pigeons, les moineaux, les poussins, les plumés et les dupés. Suivis des tondus, des sacrifiés et des asphyxiés. Il y eut encore les bonnets rouges, premiers révoltés de l'impôt à avoir osé démonter ou brûler des portiques écotaxe, sorte de fermiers généraux des temps modernes. Quatre siècles après leurs illustres ancêtres qui en avaient écartelé plus d'un -des percepteurs en chair et en os- avant d'être eux-mêmes sévèrement réprimés par le pouvoir royal.
Reste à trouver un nom pour les 22 à 23 millions de foyers fiscaux soumis à l'impôt sur le revenu. Je proposerai bien les bondissants, mais il manque le bruit sourd qui accompagnera leur chute quand ils prendront connaissance du montant de l'impôt dont ils devront s'acquitter. Ils seront assommés. La pause fiscale, ce n'est pas maintenant pour les classes moyennes.
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