Ce sondage a beau avoir été réalisé avant le remaniement gouvernemental, Manuel Valls est prévenu. D’après une étude BVA-BFM, la majorité des Français veulent des réductions rapides et massives des dépenses publiques. A noter que l’indice de confiance dans l’avenir économique du pays continue de reculer.
Les Français demandent aujourd’hui des mesures efficaces au gouvernement et à François Hollande.
Seulement 25 % des Français ont encore confiance en l'avenir économique du pays
Une requête "normale" pour un "gouvernement de combat" ! D’après une étude réalisée par BVA pour BFM, les Français continuent de perdre chaque jour un peu plus confiance en l’avenir économique de leur pays. Ainsi, moins de 25 % d’entre eux se déclare "plutôt plus confiant" depuis ces dernières semaines. A 24 % de confiants, c’est toujours deux points de moins qu’en février dernier.
76 % des sondés favorables à une réduction forte des dépenses publiques
Les Français perdent donc confiance en l’avenir économique. Ils perdent également patience au vu des piètres résultats du gouvernement. D’où la tache importante qui s’annonce pour Manuel Valls. Toujours selon le même sondage, ils sont 76 % à penser qu’une forte réduction des dépenses publiques permettrait d’écoper l’eau du navire, qui continue de prendre l’eau. Une idée validée par 87 % des sympathisants de droite, et par 62 % des sympathisants de gauche.
23 % des Français favorables à un gel du Smic pour relancer l'emploi
La seconde mesure qui rassemble 27 % des opinions favorables, c’est la suppression pour les entreprises des cotisations familiales qu’elles paient, en la compensant par une hausse de la TVA ou de la CSG. De plus, 37 % des sondés estiment que moins taxer les revenus du capital que ceux du travail permettraient de stimuler la croissance. Enfin 23% des personnes interrogées misent plutôt sur le gel du Smic afin de limiter les freins à l’embauche, et relancer l’emploi.
Fiche technique : Enquête réalisée selon la méthode des quotas par l’Institut BVA les 27 et 28 mars 2014 auprès d’un échantillon de 1 006 Français représentatifs de la société, recrutés par téléphone et interrogés par Internet.