96% des recruteurs ont déjà rencontré des difficultés à combler un poste à cause du manque de compétences des candidats, révèle un sondage Ipsos pour Monster.
Seul 1 recruteur sur 4 examine uniquement les candidatures présentant l’ensemble des compétences requises
Les entreprises et les métiers sont différents certes, mais s’il y a un problème commun à l’ensemble des recruteurs, c’est le « skills gap ». La quasi-totalité d’entre eux déclarent avoir déjà rencontré des difficultés à combler un poste à cause du manque de compétences des candidats, et 34% le considèrent même comme étant le principal enjeu auquel ils doivent faire face, devant la compétition croissante entre entreprises pour recruter (mentionnée par 28%) ou le fait de ne pas pouvoir avoir de contact humain avec le candidat (28%).
Lorsque trouver des candidats qualifiés correspondant aux critères du poste s’avère impossible, 62% des recruteurs se disent prêts à embaucher un candidat qui possède seulement la moitié des compétences, quitte à le former une fois embauché. Seul un quart des recruteurs (26%) admet n’examiner que les profils des candidats qui présentent l’ensemble des compétences requises.
Recrutement : les « soft skills » sortent sur le devant de la scène
Au-delà des compétences techniques, les recruteurs attachent désormais de l’importance aux « soft skills ». Et en la matière, de l’avis commun des recruteurs, les candidats pourraient mieux faire ! 28% des DRH déplorent ainsi le manque de travail en équipe/de collaboration des candidats, 24% le manque de leadership, 23% le manque d’innovation et de créativité, 22% le manque d’esprit critique et 18% le manque de communication. Les « soft skills » sont ainsi vues comme essentielles : 42% des recruteurs considèrent le travail en équipe/la collaboration comme la compétence la plus importante, et un quart privilégie l’innovation et la créativité (26%) et la communication (25%).
Ce sondage nous éclaire aussi sur le regard que portent les recruteurs sur les candidats et salariés de la Génération Y (nés après 1995). Pour 43% des recruteurs, cette génération priorise un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée. 37% observent que ce sont plutôt les entreprises présentant des opportunités de croissance qui attirent les jeunes candidats, tandis qu’un quart (25%) remarque qu’ils se tournent vers celles proposant des avantages comme des boissons gratuites, une salle de sport ou des massages.