Haaaaa, qu’est-ce qu’il m’avait faire rire notre ministre de l’économie Bruno le Maire, lorsqu’il expliquait je crois de mémoire chez Bourdin que l’impact de la crise du coronavirus sur l’économie mondiale serait de 0.5 % sur la croissance mondiale et de 0.1 point pour la croissance française.
Moi je rigolais bien, même pas sous cape et sans me cacher.
Ils s’étaient mis à 500 à Bercy pour pondre une telle ânerie (je sais je suis méchant avec les ânes qui eux, ne le méritent nullement).
Bon maintenant qu’ils ont le nez dans la chienlit ambiante, du côté de Bercy on commence à compter un peu mieux, j’ai pas dit bien, j’ai dit un peu mieux.
Et donc maintenant Bruno nous explique que la France va « vraisemblablement » connaître sa pire récession depuis 1945, puisque le « ministre de l’Economie s’attend à un recul du PIB « au-delà des -2,2 % », a-t-il dit au Sénat ».
« Le chiffre de croissance le plus mauvais qui ait été fait par la France depuis 1945, c’est en 2009 après la grande crise financière de 2008 : -2,2 %, a-t-il rappelé lors d’une audition par la commission des Affaires économiques du Sénat. Nous serons vraisemblablement très au-delà des -2,2 %. »
Et là le Bruno, il n’a pas pris trop de risque.
A votre avis, quel sera le profil de la reprise, une reprise en V, en U, en W, ou en L…. telle est la question.
Tout dépend en réalité du profil de la crise qui est loin d’être terminée.
Si la Chine continue à se garder le matériel médical, nous ne sommes pas prêts à avoir des masques pour la population, si la chloroquine ou autre médicament ne permettent pas de soigner, et en l’absence de vaccin, ce n’est pas la reprise qui sera en V, mais la crise qui va durer sous forme de w, et encore de W avec l’hypothèse de pics multiples et d’une politique de confinement en yo-yo…
Autant dire que dans un tel scénario, je ne dis pas que c’est ce qu’il va se passer, mais qu’il est possible que cela se passe ainsi, alors la croissance comment vous dire, sera très très négative.
Il y a dans tous les cas peu de chance que le déconfinement se fasse dans la liesse populaire avec une grande fête où on s’embrasserait tous sur les Champs une bouteille à la main… Tout va ré-ouvrir très progressivement et très lentement. L’impact économique sera donc majeur.
Il y a en réalité très peu de chance que la récession ne soit « que » de 2.2 %, elle sera plus proche de 10 % sur l’année 2020 et ce sera un naufrage économique pour notre pays et nos entreprises.
Pour l’aspect purement économique, nous aurons beaucoup de faillites d’entreprises, une forte hausse du chômage, et vraisemblablement une baisse de l’immobilier ce qui n’arrangera rien.
C’est le moment de mettre à profit le temps libre laissé par le confinement pour penser la résilience de votre activité professionnelle, de suivre des formations (peu coûteuses par Internet) ou même gratuites, pour vous préparer à l’après confinement, pensez PEL, pour patrimoine, Emploi, et Localisation. C’est vraiment le moment et nous avons pour l’essentiel le temps pour le faire.
Bonnes réflexions personnelles, et cela peut être en réalité une période heureuse parce que porteuse de changement positif pour chaque personne. La vie est bien trop courte pour la perdre à la gagner en oubliant de la vivre. C’est aussi cela que cette crise doit nous rappeler. L’économie, l’argent, ne sont que des outils au service de l’homme, et pas l’inverse. L’argent est un bon serviteur et un bien mauvais maître. Nous l’avions sans doute collectivement un peu trop oublié. Je parle de nos premiers de cordées. Pas de nos derniers de tranchées. Eux, n’ont jamais servi l’argent, ils ont toujours servi les autres et ce pays ne tient que par eux dans la tempête.
Vous avez aimé la crise de 2008 ?
Vous allez adorer celle de 2020.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous et désormais protégez-vous!