L'équipe de bobsleigh la plus atypique des Jeux olympiques est de retour ! Rendue célèbre par le film Rasta Rockett, l'équipe nationale de la Jamaïque, qui vient d'obtenir sa qualification pour les JO de Sotchi, n'a en revanche pas les moyens de se déplacer jusqu'en Russie. Elle fait aujourd'hui appel aux dons, sur Internet.
Les JO de Sotchi pourraient donc devenir le théâtre du retour des Jamaïcains sur la glace. A condition qu'ils récoltent l'argent nécessaire pour se déplacer jusqu'à Sotchi, en Russie. Et plutôt que d'aller démarcher des sponsors, une opération risquée et qui peut surtout devenir assez longue, le comité olympique jamaïcain a décidé de lancer une opération de crowfunding, un appel aux dons sur le Web, afin de réunir les 80 000 dollars (59 000 euros) nécessaires pour aller défendre les couleurs jaune, vert et noir de la petite île.
Pour aller à Sotchi, les Rasta Rockett ont récolté plus de 37 000 dollars en 24 heures
Et l'opération semble payante. Lancée lundi via la plateforme IndieGogo, la collecte de dons a pour l'instant permis de récolter plus de 37 000 dollars. L'opération se poursuit jusqu'au 19 février prochain. Sur le site en question, outre le système traditionnel de don en ligne, on peut également s'offrir un T-shirt aux couleurs de l'équipe jamaïcaine de bobsleigh, pour la somme de 50 euros, dont le stock est déjà épuisé. On peut également suivre l'entraînement des athlètes, à travers des photos qui ne sont pas sans rappeler le film Rasta Rockett, qui relate la performance des Jamaïcains aux JO de Calgary, au Canada, en 1988.
Sotchi, épisode numéro deux des "cool runners" ?
Sur les réseaux sociaux, certains voient d'ailleurs dans cet épisode un second volet du long métrage qui révéla les "cool runners" au grand public. Sur Twitter, de nombreux messages d'encouragement sont d'ailleurs précédés des hashtags #RastaRockett et #CoolRunning. A l'heure actuelle, l'équipe de bobsleigh fait toujours figure d'outsider, n'étant certainement pas la favorite pour la compétition, mais une telle histoire prouve au moins, que le sport peut encore faire rêver…