Voilà un sacré coup d'épée dans l'eau !
Alors que cinq groupes s'étaient déclarés intéressés par l'offre de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne en Seine-Maritime mardi 5 février dernier, ce mercredi, l'espoir retombe du côté des salariés.
En effet, aux yeux des administrateurs judiciaires chargés d'étudier les différentes propositions de reprise, aucune offre ne présente de garanties financières suffisantes pour pouvoir racheter la raffinerie de Seine-Maritime. C'est en tout cas ce qu'ils auraient déclaré aujourd'hui aux représentants du personnel réunis lors d'un comité d'entreprise, ou plutôt devrait-on dire, de crise.
Ce qui reporte donc l'audience du tribunal de commerce pour statuer d'une éventuelle reprise. Ce qui accélère également la procédure de licenciement des 470 salariés de Petit-Couronne, sur la sellette. Pour autant le lancement du plan social ne signifie pas forcément l'arrêt des recherches d'un quelconque repreneur.
La date butoir a été fixée au 16 avril prochain pour les possibles repreneurs, qui devront, avant cette date, proposer une nouvelle offre dans l'espoir qu'elle sera retenue par le tribunal. On rappelle que parmi les candidats à la reprise du centre Petroplus, figuraient notamment l'entreprise franco-libanaise NetOil, le suisse Terrae, l'égyptien Al, le libyen Murzuq Oil et le nigérian FJ Energy.