Près d’un Français sur deux (46%) déclare songer à quitter son entreprise dans les cinq prochaines années. Parmi ces personnes, 22% envisagent même de la quitter dans moins de deux ans, apprend-on d’une étude de la société ADP (Automatic Data Processing).
Au sein de la Génération Z, 1 salarié sur 3 se voit rester moins de deux ans dans son entreprise actuelle
Les Français, tiennent-ils à leur CDI ? Contre toute attente, pas vraiment. Ou plutôt, oui ou non selon les cas. En effet, sur cette question, les points de vue divergent de façon importante suivant la classe d’âge. Selon une étude d'ADP, près d’un tiers des plus de 45 ans pensent travailler plus de cinq ans pour leur employeur actuel, et un tiers jusqu’à la fin de leur carrière professionnelle. Les salariés plus jeunes expriment quant à eux une préférence différente. 29% des Millenials et 36% des salariés de la Génération Z déclarent envisager quitter leur entreprise dans les deux ans qui viennent.
Les réponses diffèrent aussi de façon significative suivant les secteurs. Si 36% des professionnels du marketing et des médias ont l’intention de rester moins de deux ans dans leur entreprise, seuls 16% des salariés du secteur des transports et 19% des salariés des entreprises industrielles se disent disposés à quitter leur entreprise dans les deux ans.
27% des salariés veulent travailler jusqu’à la retraite sans changer d’entreprise
Quant aux salariés qui souhaitent finir leur carrière dans leur organisation actuelle, ils sont les plus nombreux dans les secteurs de l’éducation et de la formation (32%), de la santé (31%), ainsi que dans l’industrie (27%) et les transports (26%). À l’inverse, seuls 16% des personnes travaillant dans les ventes, les médias et le marketing, ainsi que 15% des salariés du secteur des arts et de la culture, souhaitent rester dans la même organisation jusqu’à leur retraite.
En moyenne, 27% des salariés souhaitent continuer à travailler dans la même organisation jusqu’à leur retraite. Sur ce point, les Français se rangent dans la moyenne européenne, puisque les Polonais sont seulement 17% à l’envisager, alors que les Espagnols expriment à 34% cette préférence.