Pour la première fois, une équipe internationale associant des chercheurs français a étudié l'impact sur la qualité de l'air en Europe en 2050 d'un scénario menant au réchauffement moyen de la planète de 3°C. Publiée dans Nature Communication, leur étude montre que les mesures européennes prises actuellement dans ce domaine deviendraient très insuffisantes.
Si l'ozone stratosphérique nous protège des ultraviolets, l'ozone des basses couches atmosphériques est un polluant affectant le système respiratoire. Il est produit sous l'effet du rayonnement solaire, à partir de polluants industriels provenant de combustions incomplètes.
Si les États réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre à hauteur de leurs promesses de décembre 2015 à la COP 21, la planète pourrait se réchauffer de 3°C en 2050 par rapport à l'ère préindustrielle. Depuis plusieurs décennies, la réglementation européenne visant à limiter les émissions de précurseurs d'ozone a permis d'améliorer la qualité de l'air et pourrait théoriquement continuer à porter ses fruits à l'horizon 2050. Mais le changement climatique et, en parallèle, les émissions polluantes hors de l'Europe changent la donne !
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