Et même si Paris semble plus accueillante que Londres en matière d'investissements (lire ici), on n'arrête pas les Qataris…
Selon une information révélée par le Financial Times, le Qatar aurait débuté des négociations avec le gouvernement de sa gracieuse majesté dans le but d'investir une somme qui se porterait à 10 milliards de livres, soit 11,5 milliards d'euros, pour des projets d'infrastructures en Grande-Bretagne.
Dans le détail, ces investissements pourraient porter sur une future centrale nucléaire qu'EDF doit construire à l'ouest de l'Angleterre,à Hinckley Point. Le Qatar pourrait également mettre la main au porte-monnaie pour des centrales à gaz, pour le développement de l'énergie éolienne ou pour des projets ferroviaires et routiers, selon le quotidien de la City, citant une source proche des négociations.
Le riche émirat n'en est pas à son coup d'essai en Grande-Bretagne. Il a notamment financé 95 % de la construction du plus haut gratte-ciel d'Europe, la tour londonienne Shard. Le Qatar détient également une participation non négligeable dans la banque Barclays. Il est également propriétaire du fameux magasin de luxe, Harrods.
Quoi qu'il en soit, ces investissements à venir, s'ils devaient se concrétiser, permettraient au gouvernement britannique de respirer, alors qu'il est en prise avec une politique d'austérité drastique.