Le Qatar, pays hôte de la Coupe du Monde de Football de 2022, est au centre de divers scandales concernant l’organisation de l’événement. Mais les révélations du Sunday Times de ce dimanche 1er juin 2014 pourraient bien lui faire perdre l’organisation du tournoi. Car le Qatar est soupçonné d’avoir corrompu les hautes instances de la Fifa pour devenir le pays hôte.
L’attribution de la Coupe du Monde 2022 soumise à un nouveau vote
Le Sunday Times a dévoilé que Mohamed Bin Hammam, membre exécutif de la Fifa pour le Qatar, aurait versé près de 5 millions de dollars en pots de vin afin d’obtenir l’organisation de l’évènement. Un choc pour la Fifa.
Ainsi, la Fédération International de football association (FIFA) a annoncé ce lundi 2 juin 2014 que les organisateurs qatari du Mondial devront rencontrer Michael Garcia, avocat de New York, chargé d’enquêter sur cette affaire de corruption que le Qatar nie formellement.
Jim Boyce, vice-président de la Fifa, a toutefois déjà annoncé la couleur : « S’il est prouvé que la décision de donner la Coupe du Monde au Qatar est issue de ce qu’on ne peut pas décrire autrement que magouilles et influence impropre, alors cette décision ne tient pas. »
« Je n’aurai aucun problème si le comité exécutif penchait pour un nouveau vote » a-t-il également déclaré.
De nombreuses personnalités politiques et du monde du sport se sont déjà prononcées en faveur d’un nouveau vote si les faits de corruption étaient prouvés. L’Australie, autre pays concurrent pour organiser la Coupe du Monde 2022, a déjà annoncé qu’elle soumettrait à nouveau sa candidature.