Le groupe automobile est accusé d’avoir truqué 11 millions de véhicules. Le procès s’ouvre lundi 30 septembre à Brunswick (Allemagne).
450.000 plaignants
Le « dieselgate » devant les tribunaux. Lundi 30 septembre s’ouvre le procès du groupe Volkswagen à Brunswick. La marque est sur le banc des accusés après avoir reconnu en septembre 2015, avoir installé un logiciel truquant les émissions polluantes dans 500.000 véhicules vendus aux États-Unis. Un chiffre ensuite revu à la hausse et qui donne des vertiges : 11 millions de voitures dans le monde.
Un procès géant où pas moins de 450.000 plaignants sont regroupés derrière la VZBV, l’association des consommateurs allemands et l’Adac, l’association des automobilistes allemands. Les juges devront déterminer si le groupe a « causé un préjudice » et agi « de manière contraire à l’éthique ».
Une issue incertaine
Un procès à l’issue encore incertaine qui pourrait se prolonger dans le temps. De son côté, Volkswagen prévoit déjà un possible appel devant la Cour fédérale, ce qui pourrait repousser la décision judiciaire à 2023. Si celle-ci est favorable aux propriétaires des voitures, ils devront chacun faire valoir leurs droits pour obtenir d’éventuelles indemnisations.
À la suite du « dieselgate », c’est la modification d’une loi, permettant des actions collectives de ce genre, qui permet aux victimes de faire front contre le groupe automobile. La plainte avait été déposée le jour de son entrée en vigueur, le 1er novembre 2018.