Il devient de plus en plus cher de faire le plein dans les stations service. Une difficulté pour les automobilistes, mais aussi pour le gouvernement qui voudrait mettre la crise des « gilets jaunes » derrière lui.
Le mouvement des « gilets jaunes » est né du ras-le-bol des carburants trop chers. Depuis, les prix ont baissé jusqu’à la fin de l’année dernière… avant de remonter à partir de début janvier. Le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique et solidaire en atteste. La semaine dernière, le diesel était vendu 1,4503 euro du litre, en augmentation de 1,89 centime par rapport à la semaine précédente. Le litre de super sans plomb 95 était proposé à 1,4586 euro, soit 1,74 centime de plus.
Tendance à la hausse
Les prix du diesel ont, depuis le début de l’année, augmenté de 7,43 centimes. Cela aurait pu être bien plus élevé, puisque le gouvernement a annulé la hausse prévue des taxes pour répondre à la principale revendication des « gilets jaunes ». Le diesel, qui reste le carburant le plus utilisé par les automobilistes, était vendu 1,3769 euro du litre durant la première semaine de janvier… Pour le SP95, la tendance est identique ou presque, avec une hausse de 5,15 centimes en deux mois. En début d’année, le litre revenait à 1,4071 euro.
Le baril de Brent toujours plus cher
Les cours du pétrole sont à la hausse, ce qui sans surprise, provoque également celle des prix à la pompe. Le baril de Brent, qui sert de référence au marché européen, s’échange actuellement autour de 69 dollars, contre 50 dollars en fin d’année dernière. Cette tendance à la hausse dessert la volonté de l’exécutif d’aller de l’avant pour dépasser la crise des « gilets jaunes », qui ne s’est pas réellement arrêtée depuis le lancement de la mobilisation mi-novembre.