Alors que la fin du mois approche, je voulais attirer votre attention sur les conséquences inédites du mauvais temps qui s’est abattu sur la France tout au long des mois d’avril et mai. Je ne parle pas seulement des longues journées de pluie ou des gelées tardives, mais aussi et surtout des températures, globalement en dessous des températures normales à cette saison, surtout la nuit.
Gare à la hausse de votre facture de chauffage
Là où j’avais arreté le chauffage chez moi début avril l’an dernier, pendant le confinement, il était encore en marche ce week-end. Il sera probablement en pause cette semaine, et j’espère pouvoir le mettre définitivement sur arrêt à la fin du mois.
Seulement voilà : il a bel et bien tourné plus longtemps que l’an dernier, et les années précédentes. Et la même chose a dû vous arriver aussi. En fonction de la taille de votre logement, et de votre système de chauffage, le printemps 2021 pourri vous coûtera entre quelques dizaines et quelques centaines d’euros en plus comparé à une année standard.
Anticiper la régularisation de cette facture
Si vous êtes chauffé au fuel ou au gaz en cuve, la dépense est déjà faite, et ce sont vos réserves pour la rentrée, ou pour l’eau chaude sanitaire, qui auront été amputées. En revanche, si vous êtes chauffé au gaz de ville ou à l’électricité, c’est sur la prochaine facture de régularisation que vous verrez apparaître la surconsommation de ce printemps.
Maintenant, vous pouvez toujours prendre les devants. Si vous êtes mensualisé, demander à ce que les mensualités soient légèrement révisées à la hausse. Cela réduira d’autant le choc de la facture de régularisation. Sinon, à réception, n’hésitez pas à demander un paiement étalé dans le temps. Il n’y a aucune raison pour que cela vous soit refusé.