La prime de Noël est attendue par beaucoup de ménages : cette somme versée par les organismes sociaux permet en effet d'améliorer un peu l'ordinaire durant la période des fêtes de fin d'année.
Le ministère des Solidarités a confirmé cette année le versement de la prime de Noël le 13 décembre. Cette somme permettra de mettre un peu de beurre dans les épinards pour bon nombre de ménages en cette fin d'année, comme c'est le cas depuis 1998. C'est en effet le gouvernement de Lionel Jospin qui avait créé cette prime, reconduite depuis chaque année. « La prime de Noël, c'est un gain de pouvoir d'achat des foyers les plus fragiles, qu'il s'agisse d'une personne seule, d'un couple ou d'une famille », explique Christelle Dubos, la secrétaire d'État aux Solidarités. 2,3 millions de ménages aux revenus modestes toucheront ce coup de pouce bienvenu.
2,3 millions de ménages bénéficiaires
Pour obtenir la prime de Noël, il faut que le foyer soit bénéficiaire de certains minima sociaux. Cela peut être le cas du revenu de solidarité active (RSA), l'allocation de solidarité spécifique (ASS), ou encore l'allocation équivalent retraite (AER). Plusieurs organismes sociaux sont susceptibles de la verser : les caisses d'allocations familiales, Pôle Emploi, ou encore la Mutualité sociale agricole. Ils identifieront les bénéficiaires de la prime et leur verseront la somme.
Pas de valorisation depuis dix ans
La somme n'a pas été valorisée depuis 2009. La prime est de 152,45 euros pour une personne seule. Elle se monte à 228,67 euros pour un ménage de deux personnes : un adulte isolé et un enfant, ou un couple sans enfant. Le coup de pouce se monte à 274,41 euros pour trois personnes : couple avec un enfant, adulte isolé avec deux enfants. Le montant augmente à partir de quatre personnes : pour un foyer composé d'un adulte et de trois enfants, la somme atteint 335,39 euros. Pour un couple avec deux enfants, la prime est de 320,14 euros. Pour chaque enfant supplémentaire, la prime est valorisée de 60,98 euros.