La prime à la conversion a connu un tel succès depuis sa mise en place que le gouvernement va la reconduire, mais avec des modalités revues.
Le 1er juin, le gouvernement a lancé une prime à la conversion automobile afin de relancer l'industrie automobile. Cette mesure de soutien a connu un grand succès : les 200.000 primes prévues par les pouvoirs publics ont toutes été consommées en juillet. C'est la raison pour laquelle le ministère de la Transition énergétique va reconduire le dispositif, tout en en revoyant les critères. « Le dispositif exceptionnel de prime à la conversion dans le cadre du plan de relance sera par conséquent adapté à partir du mois d’août », explique le ministère par voie de communiqué. C'est à partir du 3 août que les automobilistes pourront profiter de cette nouvelle prime à la conversion, dont le barème a été modifié.
Le barème évolue
Critère qui ne change pas : les voitures éligibles sont les mêmes, c'est-à-dire les véhicules Crit'Air 3 et plus anciens. Sont aussi concernés les voitures essence immatriculées avant 2006, et les véhicules diesel d'avant 2011. Les automobilistes optant pour un véhicule électrique et qui ont un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 6.300 € obtiendront une prime pouvant aller jusqu'à 5.000 €. Ceux qui roulent au moins 12.000 km par an et dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 13.489 € pourront prétendre à la même somme.
Cumulable avec le bonus écologique
Les possesseurs de véhicules thermiques classés Crit'Air 1 ou 2 qui veulent acheter une nouvelle voiture pourront obtenir une prime oscillant entre 1.500 et 3.000 € si leur revenu fiscal de référence est inférieur à 13.489 €. Il faut aussi savoir qu'il est possible de cumuler la prime à la conversion avec le bonus écologique qui peut se monter à 7.000 € en fonction de la voiture. Les conditions d'octroi de la prime sont moins avantageuses qu'auparavant, néanmoins elle pourra séduire les ménages aux revenus modestes.