Alors que l’urgence économique et sociale a pris le pas sur l’urgence sanitaire, ETHIC (Entreprises de Taille Humaine Indépendantes et de Croissance) prend acte de la volonté du Président de la République de sauver le pays sur tous les plans.
Économiquement, on peut résumer les investissements colossaux par un sentiment de réconfort du Président : " J'emprunte donc je suis ", que ce soit sur le plan national ou européen.
Avec le danger que les Français ne finissent pas par confondre les aides généreuses et la rémunération liée au travail, qui seul a le pouvoir de rétribuer et d’enrichir. Le "travailler plus" est esquissé sur la pointe des pieds.
Le Président est satisfait de tout ce qui a été fait, balayant les critiques implicites par une promesse : "Nous tirerons toutes les leçons des dysfonctionnements... » sans plus de précisions.
Sur le papier, une intervention parfaite, courte, presque Gaullienne, un peu lisse mais n'oubliant rien ni personne ; sachant remettre à leur place les violents protestataires récents... mais sans donner ni méthode, ni détails.
Une promesse de pouvoirs élargis, de libertés décentralisées, mais on reste sur sa faim : n'est-ce pas, selon Emmanuel Macron, encore l'Etat et son administration qui "savent" et qui vont décider ? Cette crise apparemment a redonné confiance au Président de la République à défaut de l'avoir redonné au pays et aux entreprises. Nous aimerions la partager.
On attend toujours... Rendez-vous après les élections municipales ?