Après le papier toilette et le gel antibactérien, ce sont les préservatifs qui devraient se faire rares dans les mois qui viennent. Les usines des pays producteurs sont fermées à cause de la pandémie de Covid-19.
Une industrie en suspens
La menace d’une pénurie mondiale de préservatifs est de plus en plus réelle. En cause, la Malaisie qui est le premier pays fabricant de préservatifs au monde, n’en fabrique plus depuis une semaine en raison du confinement adopté pour lutter contre la propagation du Covid-19.
Karex Berhad, une entreprise qui fabrique environ 20% des préservatifs commercialisés sur la planète, a dû stopper l’activité de trois de ses usines. Mais face à la situation, la fabrication a pu reprendre vendredi 27 mars, mais avec seulement la moitié du personnel. "Il faudra du temps pour relancer les usines et nous aurons du mal à répondre à la demande à moitié de sa capacité", a déclaré à Reuters le PDG de Karex Berhad, Goh Miah Kiat. “Nous allons voir une pénurie mondiale de préservatifs partout, ce qui va être effrayant”, a-t-il déclaré. En Malaisie, le confinement devrait rester en vigueur au moins jusqu'au 14 avril.
Une hausse de la demande
Le risque est d’autant plus important que les autres grands pays producteurs comme le Chine, l’Inde et la Thaïlande, ont ou vont fermer des usines de production. En tout, ce seraient 100 millions de ces protections à usage unique qui manqueraient au marché mondial, selon The Guardian. Autre explication : une hausse de la demande "La bonne chose est que la demande de préservatifs est encore très forte hausse parce que, que cela plaise ou non, il est toujours essentiel d’en avoir", et c'est plus prudent.
En attendant, il est préférable de respecter les mesures de distanciation sociale imposée par le gouvernement en ce qui concerne les rencontres amoureuses.