Un prélèvement qui tombe au mauvais moment et c’est parti pour la galère. La carte bleue ne passe plus, le banquier s’énerve, alors qu’à quelques euros près il ne vous mettait pas dans le rouge.
Le choix de la date du prélèvement
Cela nous est tous arrivé sachant qu’en prime, ce prélèvement qui tombe au mauvais moment nous coûte parfois en plus des frais d’incident bancaire, et ils sont loin d’être donnés. Ce sont 8, 10, 12 euros ou plus qui filent pour rien.
Pour en finir avec cela, le gouvernement souhaite que les entreprises qui prélèvent tous les mois leurs clients leur permettent de choisir librement la date du prélèvement. Cela concerne l’abonnement au téléphone fixe ou mobile, à Internet, les cotisations de mutuelles, les contrats d’assurance mensualisés, et bien sur, les factures d’énergie.
Un service parfois proposé mais payant
Pour l’instant, aucun projet de loi ou décret n’est dans les tuyaux, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, espère qu’il suffira de demander. Malheureusement, l’enthousiasme n’est pas au rendez-vous car le risque de voir les clients demander à être prélevés le 20 ou le 25 plutôt que le 5 est réel. Or, retarder de 5, 10, 15 jours les prélèvements peut au final leur coûter très très cher.
À tel point que certaines d’entre-elles proposent déjà ce genre de service, mais le font payer, 2 ou 3 euros par mois, ce qui est en fait assez cher. Maintenant, 2 ou 3 euros, comparés aux 8, 10 euros ou plus, facturés par la banque pour incident de paiement, cela peut valoir le coup d’y réfléchir...