Lorsque les fédérations professionnelles s'allient pour faire gagner du pouvoir d'achat aux Français, sans un centime d'argent public ...
De quoi s?agit-il ?
Les ménages ayant recours aux services à la personne sont confrontés au décalage dans le temps du remboursement du crédit d?impôt auquel ils ont le droit, tandis que les frais ont été avancés lors de la consommation de ces services. Il y a donc des aides mais la réduction prévue par l?Etat est à financer par la famille.
Pour y remédier, nous proposons d'avancer l'argent par un système simplissime de subrogation. Chaque ménage ayant recours à des services à la personne deviendrait de facto porteur de créances fiscales, celles-ci pouvant dès lors être mobilisées auprès d?établissements bancaires pour bénéficier d?une avance, comme cela est couramment pratiqué dans le monde des entreprises.
En clair, les banques assureraient la rémunération partielle des femmes de ménage, des nounous ou de tout autre employé domestique, l?État remboursant comme auparavant, au bout de douze à dix-huit mois, non plus les particuliers, mais les banques qui ont avancé les sommes en jeu.
Prenons l'exemple d'une garde d'enfants moyenne pour une famille bi active ou mono parentale avec pour moyenne 20h de garde / semaine (2,5h / jours + mercredi) : cela correspond à 1.833€.
Il y a des aides, mais cette réduction prévue par l?Etat est à financer par la famille pendant 18 mois. La subrogation représentera jusqu?à 17% des revenus mensuels de la famille !
Notre mesure aurait donc un impact majeur sur la vie des Français et notamment des plus défavorisés. C?est un impact considérable sur la vie des ménages. Pourquoi s?y opposer ?
Sophie de Menthon, Présidente d?ETHIC
Maxime AIACH, Président Domia Group Président Fédération des Services aux Particuliers (F.E.S.P.)