Je vous ai déjà parlé ici de placement à plusieurs reprises, en particulier sur les livrets d’épargne.
Investir en bourse
Souvenez-vous la conclusion : votre argent y est à l’abri, mais ne fait pas de petits, il ne travaille pas. Rien ne se perd, mais surtout, rien ne se crée. En revanche, vous avez peut-être entendu dire que les Bourses mondiales se portent très bien. L’américaine de Wall Street a battu tous ses records. La Bourse de Paris flirte avec ses plus hauts historiques de... 2007, ce qui commence à dater.
Rien d’anormal à tout cela, même si cela peut choquer. Quand l’économie réelle est en difficulté, des sommes considérables d’argent, on parle de milliards de milliards, se reportent sur les marchés financiers. Et si vous aussi, vous suiviez le mouvement ? Je suis très sérieux. C’est sans aucun doute le moment de « jouer en Bourse ». Notez au passage que l’on dit bien « jouer » en Bourse, car dans tout jeu, on peut gagner, comme on peut perdre.
Ne pas jouer tout son argent
Si vous voulez jouer, évidemment, ne jouez pas tout, bien au contraire, jouez juste un peu. Vous avez 10.000 euros sur un livret A ? Prenez en 1.000, en acceptant le risque d’en perdre la moitié. Mais à l’inverse, si vous placez ces 1.000 euros judicieusement, dans quelques mois, ils auront peut-être fait 500 euros de bénéfices. Attention cependant, ces 500 euros, il va falloir les partager. Comme toujours l’État est là pour partager les bénéfices, moins souvent pour partager les pertes. Sur ces 500 euros, il va vous en prendre 150.
Si vous avez un PEA, un Plan d’épargne en actions, passez par lui pour investir en Bourse. Il vous permettra de bénéficier d’une fiscalité réduite. Dernière chose, souvenez-vous de deux adages boursiers : on achète au son du canon, on vend au son du violon. Et tant qu’on n'a pas vendu, on n'a pas perdu.