Vous avez peut-être entendu parler de l’histoire de ce britannique qui a racheté la banque qui lui avait refusé un crédit quand il avait 20 ans.
Des remises sur des services accordées
En réalité, ce n’est pas vraiment la banque qu’il a rachetée, mais l’immeuble dans laquelle elle se trouvait. Mais le pied de nez reste amusant. Comme tout le monde n’a pas la chance de devenir millionnaire et pouvoir ainsi se moquer de son banquier, écoutez bien ces quelques conseils.
Vous ne le savez peut-être pas, mais votre conseiller, et son directeur d’agence, ont quand même pas mal de pouvoirs. Par exemple, ils peuvent vous accorder des remises sur des services, ou encore vous rembourser des frais que vous estimez indus, ou excessifs. De la même manière, ils peuvent influer sur le taux d’un crédit, qu’il s’agisse d’un crédit immobilier ou de consommation. Ils peuvent aussi vous faire une fleur sur un tarif d’assurance, puisque les banques, aujourd’hui, vendent aussi quasiment toutes de l’assurance en plus de vendre des produits bancaires.
Bien connaître son banquier
Mais pour cela, encore faudrait-il que vous connaissiez votre conseiller, mais que lui aussi vous connaisse. Cela veut donc dire : prenez rendez-vous. Prenez rendez-vous pour faire le point sur votre situation. Même si elle est compliquée ou tendue, je dirai même plus, surtout si elle est compliquée ou tendue. Un banquier qui vous connaît propose des solutions.
Un autre appuie sur le bouton rouge, et la machine à frais d’incidents s’emballe. Je parlais d’assurance à l’instant, sachez-le : votre banquier sera ravi que vous lui apportiez le contrat de la maison ou de la voiture. Même si vous ne le choisissez pas, parce qu’il est plus cher, il y sera sensible. Et s’il est plus compétitif, basculer chez lui, c’est disposer d’un argument pour négocier, en cas de souci.