Sans que des éléments précis permettent d’accuser Niantic, la société qui édite le jeu Pokémon Go, de mauvaises pratiques, tous les ingrédients sont présents pour attiser le soupçon. Alors que l’utilisation des données par ce jeu gratuit pose des questions, le passé du patron de Niantic, impliqué dans un scandale lié à la vie privée lorsqu’il était chez Google, alarme.
Dans la plupart des pays occidentaux Pokémon Go est le jeu le plus téléchargé. Il est gratuit, demande des informations sur la localisation des utilisateurs, les poussent à se rendre à des endroits physiques et va bientôt demander un accès au carnet d’adresses. Autant d’éléments qui justifient que l’on s’interroge sur la politique de la société éditrice, Niantic.
La question la plus fondamentale est celle que s’est tout de suite posée la CNIL sur le business plan de la société. L’organisme français de surveillance et de contrôle de l’informatique et des libertés a en effet publié très vite après la sortie du jeu un communiqué invitant à se méfier d’un jeu gratuit qui risque d’utiliser les données récoltées pour être rentable.
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