MISE A JOUR : PSA a annoncé au journal Le Figaro démentir formellement les informations de FranceInfo concernant le plan de suppression de 2 000 emplois en France en 2017.
Le secteur automobile a beau avoir repris des couleurs, les ventes sont en hausse de près de 8 % depuis le début de l'année, les constructeurs ne semblent pas encore être sortis totalement d'affaire. Les économies sont toujours à l'ordre du jour notamment chez PSA qui a, dans ses cartons, un plan de suppressions d'emplois. Son concurrent, Renault, a lui récemment annoncé prévoir l'embauche de 1 000 personnes en CDI.
Plusieurs milliers d'emplois supprimés en 2017 ?
FranceInfo dévoile en exclusivité lundi 17 octobre 2016 le plan de PSA Peugeot Citroën pour réduire ses coûts. Un plan qui, comme souvent, passe par la suppression d'emplois mais, cette fois, aucun licenciement sec. PSA compte surtout sur les départs volontaires pour réduire ses effectifs en France, une décision qui ne manque pas d'être vivement critiquée par les syndicats.
Les documents qu'a pu consulter France Info et qui devraient être discutés par la direction de PSA lundi 17 octobre 2016, prévoient la suppression de 2 133 postes en tout. 1 025 départs volontaires sont attendus auxquels s'ajouteront 983 congés séniors et 125 congés de longue durée. Mais les syndicats ne semblent pas prêts à laisser la direction faire.
Des milliards de bénéfices mais des suppressions d'emplois malgré tout ?
Les syndicats, interrogés par France Info, ne semblent pas avoir été mis au courant. Jean-Pierre Mercie, délégué syndical central CGT du groupe PSA, a déclaré lundi 17 octobre 2016 qu'il s'agissait d'une "douche froide".
Il précise en outre que le groupe a renoué avec les bénéfices : 2,4 milliards d'euros en 18 mois. "Des milliards qui sont sortis du travail de l'ensemble des salariés" précise-t-il. "Pour nous, ces milliards doivent servir à maintenir l'emploi, c'est-à-dire à embaucher les intérimaires et les chômeurs en CDI dans les usines du groupe" a-t-il continué au micro de France Info.
La direction, de son côté, n'a pas communiqué officiellement sur la question et sur ce plan de suppression de postes mais les documents le justifient par les craintes sur le Brexit et l'avenir incertain au niveau mondial.