Nouveau Plan cancer : davantage de prévention et de meilleurs traitements

Anton Kunin
Par Anton Kunin Modifié le 4 février 2021 à 15h21
Cancer Colorectacl
cc/unsplash - © Economie Matin
382.000382.000 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués en 2018 en France.

C’est le 4 février 2021 à 9 heures qu’Emmanuel Macron lancera la Stratégie décennale 2021-2030 de lutte contre les cancers. Au programme, la réduction du nombre de cancers évitables, la lutte contre les cancers « incurables » et des traitements plus efficaces et moins invasifs.

Traitements anti-cancer : vers moins de toxicité et moins d’effets secondaires

La lutte contre les cancers est une bataille qui ne s’arrête jamais, mais les contours de celle-ci ne sont pas forcément les mêmes qu’il y a 10 ou 20 ans. La recherche avançant rapidement dans ce domaine, le gouvernement français préfère procéder par des plans régulièrement mis à jour. Et, pour la première fois, ce n’est pas un plan sur 5 ans mais un plan sur 10 ans qu’il adopte. En effet, certains projets de recherche complexes nécessitent un horizon plus long : l’espoir aujourd’hui est qu’ils puissent décoller, n’étant plus plombés par l’obligation de produire des résultats en cinq ans.

Dans le cadre de ce plan décennal, il est donc prévu de proposer des traitements garantissant la même efficacité ou une efficacité supérieure avec de moindres effets secondaires, une moindre toxicité et une meilleure qualité de vie pour les patients. Le plan comporte également des objectifs chiffrés, comme la réduction de 2/3 à 1/3 la part des patients souffrant de séquelles 5 ans après un diagnostic.

Un mode de vie plus sain pour moins de cancers « évitables »

Ce Plan cancer s’attaque aussi au chantier de la prévention. Il est prévu d’accélérer la couverture vaccinale anti-HPV des filles et garçons et réduire de 60.000 cas par an le nombre de cancers évitables d'ici 2040 (aujourd'hui, 153.000 cancers par an, soit 40%, pourraient être évités si nous adoptons des modes de vie plus sains). Le Plan cancer ambitionne aussi de limiter au maximum les diagnostics tardifs et ainsi lutter contre les « cancers de mauvais pronostic » (également appelés « cancers incurables »).

Un volet social est également au programme. Il est prévu de limiter le reste à charge des patients, simplifier les démarches administratives, mettre en place des actions de conciliation entre activité et maladie et lutter contre l'isolement des personnes.

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Anton Kunin

Après son Master de journalisme, Anton Kunin a rejoint l'équipe d'ÉconomieMatin, où il écrit sur des sujets liés à la consommation, la banque, l'immobilier, l'e-commerce et les transports.

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