Reculer pour mieux sauter ? Toujours est-il que les Etats-Unis ne feront pas (encore) défaut cette fois-ci.
Les républicains renoncent à demander des contreparties
Alors que le plafond de la dette devait être atteint vendredi dernier, jour à partir duquel le pays ne pouvait plus légalement emprunter pour se financer et régler ses dépenses publiques, il a finalement été relevé au dernier moment.
La Chambre des représentants américaine a en effet approuvé hier le relèvement du plafond de la dette, et ce jusqu'au 15 mars 2015.
Et ce sans qu'aucune contrepartie ne soit finalement exigée, les deux camps ayant semble t-il jugé bon de renoncer à leurs différends afin de sortir de l'impasse politique et budgétaire dans lequel le pays, première puissance économique mondiale, était plongé.
Jusque-là, les républicains, majoritaires à la chambre, insistaient pour obtenir plus de promesses de réduction des dépenses ou s'opposaient à la réforme du système de santé de Barack Obama, d'où les blocages en vigueur ces derniers mois et même années.
Vers la fin de la crise budgétaire américaine ?
Le Sénat doit encore valider cette décision, mais à priori, voilà le pays sorti d'affaire (du moins il va pouvoir continuer à s'endetter à gogo et vivre à crédit) !
Le chapitre de la crise budgétaire américaine semble donc se refermer (du moins pour un an). Mi-janvier, le Congrès a même adopté un budget pour l'exercice 2014 –il était temps, sachant que l'exercice budgétaire 2014 a commencé le 1er octobre !-.