Si l'apparition ce jeudi d'un nouvel enquêteur, dans l'affaire du meurtre de sa compagne dont il est souçonné d'être l'auteur, peut « réjouir » Oscar Pistorius, il va devoir s'il est libéré, revoir son train de vie. L'athlète et potentiellement meurtrier ne courra sans doute plus pour Nike ni ne profitera des faveurs des cosmétiques Thierry Mugler, propriété de la marque Clarins dont il faut il y a quelques années l'égérie de la ligne A'Men. Les deux marques ont en effet décidé de mettre un terme prématuré à leur contrat avec le "Blade Runner" (Le coureur aux lames). "Nous pensons qu'Oscar Pistorius doit bénéficier d'une procédure judiciaire en bonne et due forme et nous continuerons à suivre la situation de très près", a déclaré l'équipementier américain.
Les autres sponsors de l'athlète sud-africain, à savoir le lunetier américain Oakley, l'opérateur téléphonique britannique British Telecom ou encore le fabricant islandais de ses prothèses, Ossur, n'ont pas encore pris leur décision quant à une rupture ou suspension de contrat. Ils attendent le jugement final du tribunal.
Selon Le Figaro, Oscar Pistorius aurait ainsi perdu en quelques heures seulement 1,5 million d'euros de revenus publicitaires.