De moins en moins de femmes prennent la pilule. Cette contraception qui a longtemps symbolisé la libération de la femme est de plus en plus décriée. Début décembre, les chercheurs américains ont d’ailleurs découvert qu’elle réduirait la taille de l’hypothalamus, une zone du cerveau essentielle.
Un hypothalamus plus petit pour les femmes sous pilule
En France, la pilule est le premier moyen de contraception choisi par les femmes. Cependant, elle a de moins en moins de succès ; de 40,5% en 2013, elle est passée à 36,5% en 2016. Nombreuses sont celles qui se méfient de ces hormones chimiques et de leurs effets secondaires. Une récente étude américaine vient d’ailleurs conforter cette défiance.
Publiée le 4 décembre 2019, une étude réalisée par des scientifiques de l’université de médecine Albert Einstein, à New-York, confirme les effets de la pilule contraceptive sur le cerveau. Après avoir fait passer des IRM à une cinquantaine de femmes sous pilule, les chercheurs ont constaté qu’elles avaient un hypothalamus plus petit que celles qui n’en prennent pas. Selon le Dr Lipton, co-auteur de l’étude, il y aurait « une différence dramatique dans la taille des structures cérébrales entre les femmes qui prennent des contraceptifs oraux et les autres ».
L’hypothalamus, une zone du cerveau qui régule les émotions
L’hypothalamus étant la zone qui régule la libido, l’appétit, l’humeur et le sommeil ; l’on comprend mieux pourquoi la pilule entrainerait certains effets secondaires chez les femmes. Prise de poids, dépression, crise de colère et fatigue pourraient donc s’expliquer.
Si l’hypothalamus régule certaines fonctions vitales, sa plus petite taille n’altère pas les capacités cognitives. Les femmes sous pilules contraceptives ne sont donc pas moins intelligentes que les autres ! Il est fort possible en revanche qu’elles soient plus émotives.