L’opération pièces jaunes, qui durait du 10 janvier au 17 février devrait rapporter plus de 2 millions d’euros. Tous les ans, cette collecte participe au financement de projets pour améliorer le quotidien dans les centres hospitaliers.
La 29e édition des Pièces jaunes
La fondation présidée par Bernadette Chirac aide chaque année à améliorer le confort d’enfants et d’adolescents hospitalisés. En 2018, on estime que la fondation a récolté environ 200 tonnes de pièces, soit plus de 2 millions d’euros. Ce score n’atteint pas les sommets de 2002 (année du passage à l’euro), où l’association avait reçu plus de 15 millions d’euros, mais il reste au même niveau que l’année dernière.
Lancée en 1989, l’opération fêtera l’année prochaine ses 30 ans. En 29 éditions, elle a financé plus de 8 600 projets dans plus de 450 villes en France. Le réaménagement des hôpitaux, la construction d’infrastructures comme des murs d’escalade et les voyages organisés avec les aides-soignants donnent un autre visage au monde hospitalier.
Redonner de la confiance
L’Opération pièces jaunes œuvre depuis 30 ans dans le but d’humaniser la prise en charge des malades. La régate des oursons, organisée par le centre Robert-Debré réunit par exemple les jeunes et les infirmiers et leur donne l’occasion de s’évader du centre hospitalier. Les projets financés par l’association visent aussi à redonner confiance aux parents. Le salon des parents leur permet par exemple de s’isoler de leur enfant quelques temps et de partager avec d’autres personnes dans la même situation.
D’après le personnel, les enfants et les adolescents ressortent de leurs activités avec plus de force pour affronter leur maladie. De leur côté, aides-soignants et infirmiers prennent de plus en plus l’initiative pour organiser de nouvelles activités et prennent plus de plaisir au travail.